Publié le 10 juillet 2017

Aiguilleur du ciel : quel est ce métier ?

Le métier d’aiguilleur du ciel est une profession de l’aviation civile passionnante, mais relativement méconnue du grand public contrairement à celle de pilote de ligne. Nous avons souhaité faire le point sur les différentes fonctions de ce travail, des études au diplôme, les risques, le salaire et autres aspects.

Aiguilleur du ciel : les études

Tout d’abord, il faut savoir que cette profession exige une santé mentale et physique absolue. Afin de pouvoir prétendre au concours d’entrée, il faut avoir été reconnu apte physiquement et être âgé de moins de 27 ans. Pour tenter l’admission à l’ENAC section aiguilleur du ciel, il faut également pouvoir justifier au minimum d’un diplôme scientifique de deux ans. Le concours est très sélectif, il y a peu de places et il ne peut être présenté que trois fois. Une fois rentré à l’école, le futur contrôleur aérien poursuivra 3 ans d’études avec des stages, une formation au brevet de pilote privé ainsi qu’un séjour dans un pays anglophone. Les études sont rémunérées. Un stage dans une compagnie aérienne aura également lieu comme chez Air France par exemple.

Aiguilleur du ciel : le métier au quotidien

Une fois les études d’aiguilleur du ciel terminées, le diplôme d’ingénieur du contrôle aérien permet au diplômé de choisir son affectation en fonction de son classement. Depuis la tour de contrôle, il assurera le décollage et l’atterrissage, ainsi que le déplacement sur les pistes. Les instructions devront être précises. Importance du trafic, conditions météo, plans de vol et trajectoires des avions, il gère de nombreuses informations simultanément. Il doit toujours être en mesure de réagir et de prendre des décisions avec une extrême rapidité. Pendant le vol, ce sont les aiguilleurs du ciel des centres de contrôle aérien qui gèrent la trajectoire du vol, le trafic, tout en étant en relation avec les pays voisins. Il faut savoir parler anglais couramment pour communiquer avec les pilotes de ligne internationaux.

Aiguilleur du ciel : le salaire, la retraite

Les études rémunérées sur trois ans sont payées environ 1500 euros la première année, 2000 euros la deuxième et 2400 euros la troisième et dernière année d’étude. Cependant, être rémunéré pendant sa scolarité engage à 7 ans d’exercice de la profession en tant que fonctionnaire. Une fois en poste, un contrôleur gagne en moyenne 2500 euros avec une prime mensuelle de 10 à 20 %. Après l’évolution permet en milieu de carrière de toucher environ 6600 euros par mois. Les congés d’un aiguilleur du ciel sont de 97 jours par an et le rythme hebdomadaire de travail en tant que contrôleur aérien est de 32 heures. La retraite pour cette profession doit être prise tôt en raison de la pénibilité liée à l’exercice de ce métier avec l’âge. Les problèmes de vues notamment peuvent être très embêtants. Par conséquent, le départ à la retraite est fixé à 57 ans. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un métier formidable à lourdes responsabilités, mais qui présente de nombreux avantages au quotidien.

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